284 milliards FCFA disponibles pour l'aurotoute Yaoundé-Douala

Franchement, je préfère m'abstenir de tout commentaire et me contente de relayer l'info. Dans notre pays des "grandes réalisations" , les projets abondent, les sources de financement suivent, mais les projets en eux-mêmes demeurent très souvent utopiques. Alors j'ai de la lecture pour vous, tirée d'un site d'information. Lisez, informez vous et faites vous votre propre opinion.

Bon week-end,

Nzuimanto

Le partenaire chinois du projet a débloqué des financements pour la première phase jeudi 8 mars dernier.

 

Jeudi 8 mars dernier, pour le compte de la compagnie chinoise de Btp China First Highway Engineering Company Limited, un représentant de la China Eximbank a paraphé à Yaoundé l’accord par lequel cette banque d’import-export s’engage financièrement, dans la construction de l’autoroute entre Yaoundé et Douala. Ce sont 284 milliards de FCFA qui sont ainsi désormais disponibles. Cette bonne nouvelle est confirmée par une source au ministère des Travaux publics qui voit aboutir la requête introduite par le gouvernement camerounais le 31 octobre 2011. Le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) avait alors sollicité d’Eximbank un prêt de 482,80 millions de dollars, correspondant au financement consenti il y a une dizaine de jours.

Côté camerounais, on s’attelle à finaliser les documents qui officialiseront ce prêt, lequel couvre 85% du budget estimé de la phase I des travaux de Yaoundé-Douala. Une source proche du dossier assure que le Minepat a d’ores et déjà amorcé la procédure qui conduira à la délivrance d’un visa du chef de l’Etat, en vue de parapher un accord de prêt entre le Cameroun et la China First Highway Engineering Company Limited. De fait, le modèle de collaboration entre les deux parties sort un peu des cadres usuels, indique un cadre du ministère des Travaux publics.

Le projet de la nouvelle liaison routière entre les deux principales villes du Cameroun est, en effet, construit autour d’un plan à deux pans : la conception et la réalisation. Là où, d’habitude, les études ayant été préalablement faites, le maître d’ouvrage sélectionne un exécutant de l’infrastructure souhaitée. Aussi, les négociations sont-elles « âpres et un peu plus étalées », concède un membre de l’équipe camerounaise chargée de mener à bon port le projet. « Nous devons privilégier les intérêts du Cameroun et faire davantage attention, ce d’autant plus que nous ne sommes pas dans un modèle classique », indique notre source. Quoi qu’il en soit, ajoute-t-elle, l’affaire est bien engagée et devrait être finalisée bientôt. Du moins en ce qui concerne la phase préparatoire qui a déjà vu naître, après le partenaire chinois, des appétits d’investisseurs d’horizons divers.

Source: www.cameroon-tribune.cm

De Jean Baptiste KETCHATENG National - Economie