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À vocation multiple, Nzuimanto n'est rien d'autre que la vitrine de l'Afrique et du Cameroun en particulier sous tous ses angles. Le blog abordera tout type de sujet associé au Cameroun (ma terre natale), c'est un melting-pot de tous les domaines de la vie sociale, qui se chargera d'essayer de vous refléter votre quotidien et éveiller pour ainsi dire votre intérêt pour ce qui nous entoure en tant qu’africain et camerounais en particulier. Derrière Nzuimanto, ce cache une idée, un concept, une philosophie et enfin une personne : Moi, jeune camerounaise et fière de l'être. Ce blog est un condensé de ma vision de la vie, de ma passion et mon amour pour ma chère patrie le Cameroun, mais aussi une jolie collection des diverses participations, productions et oeuvres de mes amis et connaissances. Pour plus d'informations à mon sujet ou au sujet de mon blog, veuillez svp me laisser vos messages en MP . Bonne lecture... Nzuimanto

mardi 5 juillet 2011

L'étudiant Kmer au Mboa.

The Saga continues...comme promis, je vous publie un nouveau témoignage sur la vie de l'étudiant camerounais à travers le monde. Cette fois, le lieu du crime sera notre propre et chère terre natale. Ce récit, très perspicace et bien élaboré nous transporte dans les vagues assez violentes de la gestion des infrastructures de formation dans notre cher pays. Je vous invite vivement à le lire et à laisser vos impressions. Merci à mon ami, auteur de cet article qui aura su trouver les mots justes pour chaque détail.
Bonne lecture,
Nzuimanto




La vie d’un étudiant au Cameroun

Dans un pays où la plupart des attentes sont quasi ignorées, les doléances restées presque toujours sans suites et l’incertitude du lendemain, il est difficile pour le jeune de se frayer un chemin vers l’avenir  malgré toute la bonne volonté d’avancer dont il fait preuve.



Etre étudiant au Cameroun c’est être tous azimuts, être capable de surmonter l’adversité, outrepasser les embûches et braver les difficultés dans un système où tout est mis en œuvre afin de briser les efforts, balayer les espoirs et freiner les ardeurs. Un étudiant se doit d’être « prêt » comme on le dit communément ici chez nous. Avoir de la suite dans les idées et avoir le Moral très haut afin de ne pas se laisser tomber dans le découragement.

Le statut d’étudiant si convoité tout le long du secondaire s’avère être un supplice dès l’accession à celui-ci. Les infrastructures souvent très vétustes et inadaptées pour recevoir la pléthore de jeunes donc le seul but est la quête des connaissances, n’est pas loin du parcours du combattant. Le nombre de places très souvent incompatible au nombre d’étudiants rend l’accès aux formations très complexe car faut généralement être là des heures avant le début des cours, d’où les nombreuses bousculades et accidents qui se produisent au moment de rejoindre les amphis.


Il est également à noter que, les cours quand ils ne sont pas vendus sous formes de polycops, ne sont dispensés qu’à 40%, d’où les recherches ardues pour ceux qui désirent accéder à des connaissances plus assises. Les programmes quant à eux, sont très souvent interrompus à cause des incessantes absences des enseignants car ceux-ci sont bousculés par des programmes surchargés vu qu’ils sont très souvent sollicités dans d’autres institutions.

Université de Douala
Les institutions (établissements) publiques sont très rudes car la qualité des formations est essentiellement théorique ce qui ne favorise pas la familiarisation de l’étudiant soucieux de son devenir avec l’aspect pratique de sa formation. Ce qui représente un handicap considérable vu que le monde professionnel actuel est en quête de jeunes hautement qualifiés et prêts à l’emploi d’où les nombreux recyclages. Les évaluations très peu voire mal programmées ne sauraient aider l’étudiant dans la connaissance de son niveau. Les examens proprement dits quand à eux sont organisés de manière anarchique et n’obéissent pas toujours aux normes exigées. La proclamation hasardeuse des résultats  n’est pas sans bémols tels que les notes ne figurants pas toujours. Pour les plus malchanceux, souvent l’absence de leurs noms et notes est le début du calvaire car il faudra faire recours à de nombreuses requêtes, qui très souvent n’aboutissent à rien.


L’étudiant dans notre belle patrie fait face à de nombreuses difficultés, rien n’est mis en œuvre pour son épanouissement tant intellectuel que moral car trop de contraintes viennent réfréner ses efforts.



GOUNOU MBOGNE Serge Yannick



3 commentaires:

yannick a dit…

Juste pour dire que je trouve cool les modifications imagées qui ont été rajoutées à l'article...

Bonne continuation.

Nzuimanto a dit…

Merci Yannick et big MERCI pour ta collaboration. Je m'efforce de rendre les articles le plus attrayant possible.

Portes toi bien.
GBU
Nzuimanto

Cris a dit…

ahh ça!!! trop vrai mon gunu! Vraiment bel article! Faudra peut être en écrire d'autres ;) et nous faire découvrir tout ce que Mme Nzé t'a enseigné :D
Très contente de te lire :)
Et chapeau à la détentrice du blog! C'est du bon boulot! Beaucoup de courage pour la suite!

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